Lectures musicales
Lecture musicale de Etre Beau
le 6 décembre 2019 à 20h à la Maison de la Poésie, Paris
Lecture musicale avec le poly instrumentiste Steve Shehan et ses musiciens, le pianiste Christian Belhomme et la contrebassiste, Leila Soldevila, les photos projetées d’Astrid di Crolallanza, les textes d’Etre beau lus par Frédérique Deghelt.
Tout commence avec mon fils alors âgé de onze ans qui me dit un jour :
- Moi j’étais normal dans ton ventre mais tu as attrapé une maladie.
- C’est quoi être normal ?
- C’est être beau et pas baver.
Avec la photographe Astrid di Crollalanza, nous avons donné images et paroles à ceux qui ne sont généralement pas photographiés, ceux qui vivent près de nous mais que nous regardons d’abord comme des handicapés, ceux dont l’apparence est différente. Et de ces 18 histoires, 18 portraits, 18 êtres beaux, est né un livre publié chez Stock. »
Au fil des mois, Etre Beau est devenu l’envie d’une mise en scène de cette différence. Portés par les compositions du poly instrumentiste Steve Shehan et de ces musiciens, le pianiste Christian Belhomme et la contrebassiste, Leila Soldevila, les photos projetées d’Astrid di Crolallanza, les textes d’Etre beau lus par Frédérique Deghelt portent un regard interrogatif sur la normalité obligatoire en révélant l’éclat de chacun comme autant de vibrations révélatrices de beauté.
À lire Etre Beau, Frédérique Deghelt Astrid di Crollalanza, Stock 2018
À écouter l’album VIS Steve Shehan Sextet produit par Safar
Lecture musicale de Libertango
le 11 octobre 2019 à 20h à Gradignan (33)
Pour la soirée d’ouverture du salon Lire en Poche à Gradignan
Dans la grande salle du théatre des 4 saisons.
Une lecture musicale est un moment suspendu. C’est le livre qui s’envole, le personnage qui prend vie. Avec le merveilleux Juanjo Mosalini au bandonéon, Astor Piazzola est là près de Luis et lui insuffle sa force pour qu’il devienne chef d’orchestre. Steve Shehan lui, nous emporte en voyage. Il convoque les instruments de tous pays, les chants d’amour des chamans, les mots qui portent les histoires, les envolées lyriques de l’inspiration profonde. Etre une voix dans la musique de ces deux grands musiciens est une grâce qui porte mon histoire sur un nuage, lui fait prendre des chemins chaque fois différents. Chaque fois, je vous espère nombreux dans la salle, car la magie de ces lectures est une découverte que nous faisons ensemble. C’est le souffle retenu de la salle, le vent qui pousse à prendre le large. Lire à haute voix c’est entrer dans le texte comme on passerait à travers un mur.
Les musiciens
Steve Shehan
Libertango, c’est l’histoire de Luis, un garçon handicapé qui va devenir un grand chef d’orchestre grâce à sa rencontre avec Astor Piazzolla à Paris, en 1955. Libertango est un roman qui s’est écrit comme une partition. Les musiciens qu’on y croise sont tous vrais tandis que le héros sème le doute sur son existence réelle. Cette alchimie entre mots et musique a fait naître un trio. Le bandonéoniste argentin Juanjo Mosalini et le poly-instrumentiste franco-américain Steve Shehan ont rencontré Luis dans le roman. Ils accompagnent aujourd’hui son auteure, Frédérique Deghelt.
Un parcours atypique pour ce compositeur né aux Etats-Unis, d’un père cherokee et d’une mère française et pour qui la musique est un mode de communication entre les peuples quelle que soit leur langue, leur culture, leur religion. Steve Shehan a composé et produit personnellement 20 albums sur une vingtaine d’années, des bandes originales de films : Bye Bye de Karim Dridi, Le maître des éléphants de Patrick Grandperret, et a participé notamment à la BOF de Kirikou et L’amant.
Un musicien universel et éclectique dont les percussions ont été demandées par les plus grands artistes de la scène rock, world et chanson anglo-saxonne et française.
Steve Shehan a participé à de nombreux albums et collaboré en studio et sur scène avec des artistes aussi renommés que Bob Dylan – Paul Simon – Paul McCartney – Peter Gabriel – Zazie – Carla Bruni – Khaled – Lokua Kanza – Magma – Stéphane Eicher – Liane Foly – les Gipsy King –Renaud – Cheb Mami – Arthur H – Salif Keita – Youssou N’dour – Véronique Sanson – l’Orchestre National de Lille (Jean-Claude Casadessus) – Louis Chédid – Didier Lockwood – Jon Hassell – Rokia Traoré – Nitin Sawhney – John Mc Laughlin…
© Photo Astrid di Crollalanza
Juanjo Mosalini
Né en 1972 à Buenos Aires, JUANJO MOSALINI est le fils de JUAN JOSÉ MOSALINI, grande figure du tango argentin. Passant toute son enfance au sein de la communauté des musiciensargentins, il ressent très tôt le désir d’ouvrir de nouveaux chemins à cette forme musicale. Héritier de la tradition du bandonéon, JUANJO MOSALINI développe aujourd’hui toutes les facettes de l’instrument au sein d’ensembles qui perpétuent la grande expression musicale de l’Argentine.
Mais il est l’interprète passionné des compositeurs phares de ce début du XXIème siècle. Dans les formations de chambre ou les plus prestigieux orchestres du monde dont il est le soliste, JUANJO MOSALINI fait parler le « fueye » avec tout le vocabulaire musical classique, moderne et contemporain. Enfin, JUANJO MOSALINI est l’un des rares bandonéonistes internationaux à jouer régulièrement comme soliste dans de grands orchestres classiques. La liste en est longue : The Rotterdam Philharmonic Orchestra, The Israel Symphony Orchestra Rishon Le Zion, Seoul Philharmonic Orchestra. Il partage également la scène avec Toots Thielemans, Mino Cinelu, gotan project, cirque du soleil, Catherine Lara, Julien Clerc, Eli Medeiros, Juliette, I Mouvrini, Julia Miguenes. Dans le cinéma, JUANJO MOSALINI a travaillé avec GABRIEL YARED pour le film Wings of Courage de Jean-Jacques Annaud, ou avec ERIC SERRA pour le film « Leon » de LUC BESSON et en tant qu’interprette et compositeur pour « Jeanne et le garçon formidable » de Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec le compositeur Philippe MILLER.